Il était une fois une chemise oubliée et un rêve de lumière

Après des années passées à m'éloigner de ma passion, j'ai rouvert un chapitre oublié.

C'était un de ces printemps figés, où les rues se taisent et les portes se ferment. Le tissu manquait mais pas l'élan de créer. Alors j'ai ouvert une armoire comme on ouvre un livre et j'y ai trouvé une chemise. Trop étroite pour ma moitié mais juste à la taille d'un rêve à naître. 

De vêtement fatigué à source de lumière, elle est devenue l'emblème de cette renaissance. Créer à nouveau avec ce qui nous reste même quand tout semble suspendu.

Ce premier abat-jour né du confinement a marqué un tournant. Il n'était pas le début mais l'étincelle d'une retour. Une preuve que même au coeur d'une crise mondiale, il suffit parfois d'une vieille chemise et d'un peu d'audace pour faire jaillir la lumière.

D'une rencontre naît une nouvelle vision

Puis durant cette même période où même les rencontres devenaient impossibles, grâce à une créatrice de renom que j'ai osé approché, j'ai découvert la restauration d'abat-jour. Comme quoi même quand le monde s'arrête, on peut toujours rallumer une étincelle.
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